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19-PUNITION DU CHIEN Janv 2010 Nous avons vu plus haut que frapper un chien n’est pas une punition, encore moins une solution. Nous n’y reviendrons pas.
Une chose est certaine. Plus on donne de l’amour à son chien, moins il y aura de raisons de le punir. Gagner la confiance du Karabash est une épreuve qui nécessite du temps. Si elle est gagnée, c’est pour la vie. Tant que vous continuez à assumer votre responsabilité de bon maître, vous ne serez qu’exceptionnellement contraint à punir votre Karabash et cette punition sera des plus légères. En tout cas, la punition sera en rapport avec la gravité de la « bêtise » parce que le chef de meute est toujours juste.
Pour des petites « bêtises » et même un peu au delà, lever la voix suffit dans une très grande majorité de cas. Un « non » énergique et déterminé est souvent efficace. A cette correction peuvent s’ajouter certaines postures corporelles que l’on ne prendra que lorsqu’on est en colère. Les chiens correctement élevés sont sensibles à cette correction et avouons le, cela fait du bien (du moins pour le bien-être psychique du maître) « de leur tirer les oreilles » au sens figuré bien entendu) de temps en temps pour ne pas être obligé un jour d’avoir recours à des punitions plus sévères. A cette correction verbale et gestuelle, nous pouvons, pour aller plus loin, bouder le chien. C’est-à-dire, nous pouvons ignorer sa présence. C’est déjà nettement plus sérieux comme punition. Le chien n’aime pas voir son maître « changé » ne serait ce que pour un très court laps de temps.
Pour tout ce qui est au delà d’une simple bêtise, on peut mettre le chien au piquet en l’emprisonnant dans une petite pièce pour une dizaines de minutes, le faire sortir sans dire un mot, sans aucune manifestation agréable ou désagréable à son égard et le bouder un moment. C’est une punition que l’on peut qualifier de sévère.
La plus grande punition que l’on peut envisager est de tenir le chiot par la peau de la nuque et le secouer. Mais attention, ce n’est pas une punition anodine et ne doit donc pas être prise à la légère. C’est la punition infligée par la mère aux chiots qui résistent à assimiler le code canin dans lequel tous les chiens se reconnaissent. Le chiot rebelle est corrigé de cette manière jusqu’à ce qu’il se soumette. Dans cette punition, la mère peut aller jusqu’à tuer son petit qui refuse de se soumettre aux lois canines et le chiot le sait bien. C’est pour cette raison que ce châtiment est grave et ne peut être réservé que pour des cas graves comme par exemple contre un jeune chien qui attaque et/ou mord sans raison une personne ou plus grave, un enfant. Nous pensons sincèrement que si l’on en est là, cela veut dire qu’il y a eu des lacunes importantes dans l’éducation de ce pauvre chien et qu’il faut sans tarder reprendre et revoir les choses très sérieusement pour la suite.
Pour la rédaction de ce chapitre de « punition du chien », nous nous sommes inspirés de « Un homme qui comprend les chiens » de Guy QUEINNEC.
Pilori chez un « éleveur » de Kangal en Turquie. images/images prises sur le site web de « l’éleveur » !
Lorsque tout va bien il est attaché, sinon direction : le pilori.
Voilà ce que cela donne sur le plan comportemental.
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© DERBENT Anne-Marie 2006 |